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«Des scènes de guerre» à Téhéran ?

Photo reçue le 23 juin 2009 d'un partisan de Moussavi blessé le 19 juin lors de heurts à Téhéran. (© AFP photo AFP)

Il est difficile actuellement d'avoir des informations fiables et vérifiées sur la situation à Téhéran, la capitale iranienne. Mais selon plusieurs médias britanniques et américains, qui s'appuient sur des témoignages recueillis sur place, des centaines de manifestants se sont de nouveau opposés hier aux forces de police.
Ces affrontements, décrits comme des «scènes de guerre», ont eu lieu sur la place Baharestan, près du Parlement. D'après des témoins interrogés par le Guardian, des hélicoptères tournoyaient dans le ciel, tandis que la police et des hommes armés non identifiés frappait les manifestants.Les rapports officiels font état de 17 tués depuis le début des protestations, mais ce chiffre pourrait être bien plus élevé selon CNN, qui parle de 150 morts. Plusieurs médias iraniens estiment qu'au moins 140 hommes politiques, universitaires, étudiants et journalistes iraniens sont sous les verrous. De nombreuses personnes ont semble-t-il été arrêtées dans des villes de province comme Tabriz et Shiraz.

Le principal opposant à Mahmoud Ahmadinejad, le réformateur Mir Hossein Moussavi, s'est dit ce jeudi sur son site Internet «sous pression» pour retirer sa demande d'annulation de la présidentielle du 12 juin. L'autre candidat réformateur, Mehdi Karoubi, aurait pour sa part été dissuadé de maintenir une cérémonie de deuil prévue ce jeudi. Elle pourrait avoir été repoussée à la semaine prochaine. Karoubi a toutefois maintenu qu'il considérait le résultat du 12 juin comme «illégitime», demandant son «annulation».
Mais en dépit de cette féroce répression, des dissensions importantes continuent d'apparaître à l'intérieur du régime iranien, face au «coup d'Etat» effectué par Mahmoud Ahmadinejad et ses partisans ultras. Le grand ayatollah dissident Hossein Ali Montazeri a ainsi mis en garde le pouvoir iranien contre la répression des protestataires. «Si le peuple iranien ne peut pas revendiquer ses droits légitimes dans des manifestations pacifiques et est réprimé, la montée de la frustration pourrait éventuellement détuire les fondations de n'importe quel gouvernement, aussi fort soit-il», a expliqué ce haut dignitaire du clergé chiite iranien, tout en appelant ses compatriotes à continuer leur mobilisation.
Par ailleurs, la BBC explique que plus de 100 parlementaires iraniens ont repoussé une invitation de Mahmoud Ahmadinejad les enjoignant à célébrer sa victoire.

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